Allocution
de Mireille Lapeyre-Suc à l'occasion du vernissage de l'exposition
Merci à vous
tous d’être là ce soir.
Quand je suis née mon frère Jean-Pierre avait 16 ans.
J’étais encore au biberon que lui courait les filles et dansait
le Be Bop. C’était l’époque des zazous.
J’avais une dizaine d’année quand il est parti à
Paris. Il revenait bien sûr régulièrement à
Montpellier,quelquefois avec Henri Droux son contrebassiste ou Balenglow
son trombone. Il nous racontait en détail sa vie au Cheval d’Or
mais hélas, je n’ai jamais eu l’occasion de monter
à Paris avant sa mort. Je le regrette beaucoup.
Amis ou inconnus, ils ont été nombreux à contribuer
à faire connaître mon frère après sa mort.
Ils m’ont ainsi aidé moi-même à mieux le connaître.
Je les remercie.
• Ainsi mon frère Charly,aujourd’hui décédé,
qui a fait éditer en 1974 un 33 tours de ses meilleures chansons.
Il serait très ému d’être parmi nous ce soir.
• Jean-Claude Carrière qui a écrit la préface
de ce disque. Je l’ai entendu à maintes reprises évoquer
mon frère dans les médias.
• Jacques Brel et Georges Brassens qui ont chanté des chansons
de Suc dans une émission de télévision qui lui était
consacrée.
• Pierre Etaix dans différentes émissions de télévision.
• Gilles Durieux, l’ami fidèle. C’est grâce
à lui que la mairie a baptisé en 1997 un carrefour de la
ville de Montpellier du nom de Jean-Pierre Suc dans le quartier des Cévennes.
• Jean Boekholt pour son livre « l’homme de la rue ».
• La gazette de Montpellier pour son article « l’oublié
de la chanson française » Etc. Etc.
• Je dois en oublier mais je ne peux terminer sans citer François
Bellart, professeur à la retraite, passionné de chanson
française, passionné des chansons de mon frère, journaliste
à ses heures, qui a fait un très bel article sur JP. SUC
dans la revue « Vinyl ».
• Ce monsieur, qui n’a jamais connu mon frère,m’a
contactée en 2008 et a proposé de créer un site internet
sur lui. D’Arras où il habite, il s’est déplacé
chez moi à Montpellier et nous avons créé le site
ensemble.
• Depuis ce site a été enrichi par de nombreux apports.
• Je suis très reconnaissante également à Gilles
Tcherniak, fils de Léon Tcherniak, co-fondateur du « Cheval
d’Or » d’avoir le 18 septembre 2011 reconstitué
le « Cabaret du Cheval d’Or » au 33, rue Descartes à
Paris le temps d’une soirée à l’occasion des
50 ans de sa création et de m’avoir pilotée dans les
endroits où vivait mon frère.
• Il est également l’auteur d’un livre «
Derrière la scène » où il raconte son enfance
au « Cheval d’Or ».
Aujourd’hui, nous assistons
au vernissage d’une exposition Jean-Pierre SUC. Même dans
mes rêves les plus fous, je n’aurais pu imaginer une telle
manifestation.
Je sais qu’en raison du COVID qui n’a pas épargné
Thierry Verdier au début du printemps et qu’en raison de
la fermeture de la faculté jusqu’au 1° septembre, la
réalisation de cette exposition qui devait avoir lieu initialement
au printemps dernier a été très compliquée.
• Je remercie Thierry Verdier
qui est à l’origine de ce projet d’exposition, Monsieur
le Président de l’Université Paul Valéry à
Montpellier qui en a permis la réalisation et les étudiants
en Histoire de l’Art qui ont participé à son montage.
• Je remercie également La Halle Tropisme qui a accepté
d’héberger cette exposition et qui a prévu une programmation
de spectacles en harmonie avec l’exposition pendant toute sa durée.
Je vous souhaite à tous une
bonne soirée.
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